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L’HISTOIRE D’INDY GAMES

1er avril 2020 : INDY GAMES a 3 ans !

Malgré le confinement, la progression du Coronavirus et du nombre de morts dans le monde, nous avons tout de même un évènement à célébrer. Cela fait maintenant 3 ans que mon aventure entrepreneuriale est lancée ! A travers cet article, vous découvrirez les étapes majeures qui ont façonné l’histoire d’INDY GAMES.

Il faut dire que la période particulière que nous vivons est un peu angoissante. Au-delà de l’activité économique, c’est surtout celle de notre mode de vie qui fait débat. De plus en plus d’entreprises se recentrent sur leurs fondamentaux, et chez INDY GAMES, nous profitons de ce calme apparent pour nous restructurer entièrement. Mais vous connaissez l’adage : « pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient ! ».

C’était donc l’occasion de mettre à plat toutes les initiatives prises jusqu’à la création de l’entreprise. L’entreprenariat est souvent un parcours du combattant et prendre du recul aujourd’hui est nécessaire pour mieux structurer demain. Retour donc sur l’histoire d’INDY GAMES; une période contrastée mais oh combien enrichissante !

Tout commence lors d’un chaud après-midi d’automne 1999. J’avais 9 ans et j’étais tranquillement en train de jouer dans ma chambre. Enfin tranquillement, dans mon souvenir, mais pas forcément dans celui de mes parents. Bref ! Devant cet heureux et insouciant après-midi, je me fais une promesse solennelle qui va me poursuivre pour le reste de ma vie.

En effet, je vécus ce jour-là une journée chargée entre une course de petites voitures Hotwheels, une prise de château fort Lego et une partie de billes jouée de façon pétanque d’intérieur. Tellement chargée en émotion, que je dus prendre du recul pour vraiment mesurer à quel point je vivais une expérience magique. Et c’est en me retournant sur ce délicieux programme que j’eus une révélation :

Le jeu c’est la vie !

C’est alors que je me suis fait cette fameuse promesse : « S’il te plait, n’arrête jamais de jouer » !

Force est de constater que, plusieurs années plus tard, l’insouciance et le jeu sont sortis de nos vies. Le bac, les études, la recherche d’emploi, les impôts, les factures … Tout semble devenu trop sérieux et important pour que l’on perde du temps avec des choses futiles.

Sauf que ces « choses » ne sont pas si futiles que ça ! Elles sont même essentielles à l’équilibre de vie et au développement de soi. Enfin du mien ! Je me donne donc une mission suprême : aider mes proches à retrouver leur âme d’enfant.

31 Octobre 2010 : lancement de la mission « Joie de vivre »

Timelapse de dix ans mais timelapse important pour ma mission. En effet cette période marque les prémices de mon futur projet.

Pour cet Halloween, nous partîmes entre amis dans une maison de campagne pour les festivités. J’avais alors 20 ans et je décidais de créer un petit jeu pour la vingtaine de convives que nous étions.

Reprenant les codes d’un jeu de télé-réalité en vogue à cette époque, notre activité était donc déjà vue mais  tout de même très ludique. Chaque protagoniste incarnait un personnage célèbre et devait porter clairement un indice sur lui, en rapport avec ce personnage.

Par chance, la chaine hifi de la maison contenait une sirène que l’on pouvait déclencher, et qui résonnait partout dans la demeure. Le principe était donc simple : dès qu’une personne pensait avoir trouvé le personnage incarné par ses adversaires, il déclenchait la sirène. Une confrontation était alors organisée entre les deux personnes. En cas de découverte du secret, la sentence serait irrévocable : le joueur découvert était éliminé !

Mais le jeu ne s’arrêtait pas là ! J’avais également créé une énigme que tous les joueurs – répartis en deux équipes – devaient résoudre. La première équipe à déchiffrer « le secret de la maison » remportait le jeu et des cadeaux en tout genre.

Pour ce faire j’avais peint une toile d’une croix pattée rouge sang bordée de noir sur fond blanc. Puis j’y rajoutais des suites de chiffres. Ceux-ci formaient en vérité une phrase donnant accès à ce fameux secret.

La première pierre de mon projet venait d’être posée !

15 Mars 2011 : L’heure du choix a sonné

Quelques mois après l’activité organisée avec mes amis, je me retrouvais face à un dilemme qui a certainement conditionné ma situation actuelle. En effet, j’étais alors en 3ème année d’école de commerce et celle-ci nous demandait de nous positionner sur les différents masters proposés par l’école.

Problème : je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire de ma vie. Il y avait des matières que j’affectionnais plus que d’autres, mais pas vraiment qui me passionnaient au point de me dire : « c’est sûr, je veux faire ça! ».

J’hésitais alors longuement. J’avais une appétence pour les chiffres et pensais me diriger vers un master en finance d’entreprise. Mais cette perspective d’avenir ne me fit pas rêver. Une chose était sûre : je savais que je voulais, à terme : monter ma propre structure et être mon propre patron.

Cependant, toutes les idées que j’eues jusqu’alors ne me représentaient pas vraiment, ne correspondaient pas totalement à mes valeurs ou n’étaient pas pérennes. Et puis je me disais aussi que je n’avais pas les épaules pour lancer une entreprise à 20 ans, sans véritables connaissances du monde de l’entreprise et du marché du travail.

Non, je préférais emmagasiner de l’expérience afin d’être mieux armé le jour où je me mettrai à mon propre compte.

Je décidais donc de me diriger vers une spécialisation en « International Marketing ». Je m’étais finalement laissé guider par ma créativité et la perspective de parfaire mes langues. En effet, ce master de deux ans était dispensé intégralement en anglais ! What else ? Et puis il fallait dire aussi qu’un de mes amis avait choisi la même voie, et je me réjouissais devant la perspective d’être à nouveau en cours avec lui ! What a joke !

Il se trouve qu’en réalité nous avions choisi des chemins différents, et nous n’avons pas partagé le moindre cours… Echec ! Mais plus le temps de revenir en arrière. De toute façon j’étais là pour apprendre, et de belles perspectives m’attendaient, comme un échange de six mois en Inde !

Bilan : je me laissais tout le temps de monter en compétence sur un certain nombre de sujets, tout en murissant mon idée d’entreprise.

A la fin de mes études et après une première expérience plus ou moins réussie en startup, je connaissais une longue période de recherche d’emploi. En effet, la crise des subprimes n’était pas tout à fait résolue, et nombreux étaient ceux de ma promotion qui eurent beaucoup de mal à obtenir leur sésame.

Je décidais, avec deux amis, de mettre ce temps à profit en essayant de créer une société d’activités évènementielles. Nous affinions les concepts, nous définissions l’identité de Fairy Tales (c’était beau, n’est-ce pas?), nous dessinions les contours des logos.

Finalement après quelques semaines l’un de mes amis décidait de se concentrer sur son propre projet d’ouverture de cabinet de courtage en assurances. Le soufflet retombait. Fairy Tales se transformait en Fairy Nightmare… et je repartais en recherche de CDI.

Le point positif était tout de même que j’avais désormais une idée solide du type de structure que je voulais créer. Je disposais également des premières bases pour me lancer par la suite. Enfin, j’appris qu’il fallait s’appuyer sur des expertises précises et complémentaires aux miennes pour bâtir un projet viable.

Durant cette période beaucoup d’autres week-ends entre amis et famille se sont succédés. Et à chaque fois je m’appliquais à organiser une aventure hors du commun. Avec plus ou moins de réussite. Mais nous passions tout de même toujours un très bon moment.

26 Septembre 2016 : Le déclic !

Je me rappellerai toute ma vie, je pense, de cette soirée. Celle-ci m’a poussée dans mes retranchements et a fait sortir en moi des sensations que je n’avais peut-être jamais eues. J’étais dos au mur et pourtant, j’ai su prendre une décision qui a changé le reste de ma vie.

Lancer enfin mon entreprise !

Je venais de commencer un nouveau travail depuis le début du mois. Mon environnement avait changé, et mon organisation aussi. J’arrivais à me dégager du temps pour avancer sur mon projet.

Après toutes ces activités organisées pour mes proches, je sautais enfin le pas et décidais d’en faire profiter le plus grand nombre de personnes possibles. Je réalisais un brainstorming avec mes proches pour trouver le nom de ma société. L’un de mes amis avait très envie de l’appeler Beyond, mais une autre proposition ressortais déjà dans mon esprit :

INDY GAMES

INDY car c’est moi, ma famille, mes racines, mes valeurs.

GAMES car ma mission est toujours de faire retrouver leur âme d’enfant à toutes les personnes que je vais pouvoir embarquer dans mon aventure.

INDY GAMES car me choisir, c’est être aspiré dans mes jeux… IN THE GAMES !

Un de mes amis de longue date (celui qui était déjà avec moi dans le projet Fairy Tales; non pas celui qui vend des assurances, l’autre) acceptait de m’accompagner sur le logo. Je le briefais donc sur l’idée que j’avais de celui-ci, et sa première proposition dépassait toutes mes attentes ! Il me délivrait une version parfaite dès le premier essai !

Celui-ci se compose d’un lion, emblème de ma famille et mon animal totem. Il est positionné de profil pour regarder loin vers l’horizon. Il est calme, serein, et inspire confiance. Enfin, il veille sur ses proches et invite les passants à l’approcher.

Mon ami me dit même qu’il a caché mes initiales dans le lion. Mais je vous laisse les découvrir :).

Autour de lui se trouve une boussole avec les quatre points cardinaux. Ils représentent l’aventure. L’idée de l’aventure est vraiment de réaliser quelque chose en rupture avec sa vie quotidienne. Une activité où l’on ne maitrise pas forcément toujours tout, mais dans laquelle il va falloir donner un maximum pour s’en sortir. Enfin c’est quelque chose où l’on prend du plaisir et qu’on a envie de partager avec ses proches.

D’ailleurs chez INDY GAMES, nous définissons l’aventure comme suit : « activité qui vient rompre avec le quotidien, surprenante ; une expérience mémorable à partager ».

Partager c’était aussi impliquer un certain nombre de personnes dans l’aventure. Ce fut le cas de mon frère Wilfried : geek, tech et self-made man. Il m’aidait à développer la partie technique du site internet, à définir l’identité graphique de celui-ci et était plein de bons conseils sur l’user experience.

Je disposais alors de tous les éléments pour me lancer !

Une des premières activités que je réalisais, fut pour les 30 ans de mariage de mes parents. Activité bénévole bien sûr, je n’ai pas besoin de le préciser ! Pour cet évènement, je décidais de les lâcher dans Paris, avec pour seul équipement une simple enveloppe. Le but : trouver leur chemin à travers un parcours retraçant leur vie.  Chaque étape correspondait à un moment clé de leur couple. La rencontre, le mariage, les enfants…

Chaque enveloppe enfermait des souvenirs marquants (anecdotes de chaque enfant, photos, faire parts, témoignages…). Ce n’était qu’en voyant ma mère pleurer d’émotion à chaque photo envoyée par mon père que je sus que j’étais sur la bonne voie !

1er avril 2017 : Lancement officiel d’INDY GAMES

Je sais ce que vous allez me dire… Je vous vois déjà compter sur vos doigts le nombre de mois qui se sont écoulés entre cette folle soirée de Septembre, et le 1er avril !

6 mois !

« Mais qu’est-ce qu’il a bien pu faire pendant 6 mois ? »

Premièrement, je tiens à rappeler que, même entouré et aidé par mes proches, je développe mon projet à côté d’un emploi à temps plein. Ce qui me laisse de plus petites marges de manoeuvre. Additionner une profession de cadre dans le secteur des médias à celle de créateur d’entreprise participe à mon développement personnel mais aussi professionnel. En effet, accumuler deux activités me fait apprendre des compétences complémentaires tout en me donnant une vision globale d’une structure. Cela me permet également d’augmenter mes connaissances et de les appliquer d’une activité à l’autre.

De plus, l’aventure entrepreneuriale est un long chemin semé d’embuches. Il faut savoir contourner les obstacles, s’adapter et parfois changer de stratégie, ce qui a été notre cas plus d’une fois.

Enfin, il faut bien avouer que les services administratifs de l’Etat sont… ce qu’ils sont ! Comme je le disais en préambule, construire un projet est parfois un parcours du combattant. Les étapes sont longues et pénibles, un peu comme…

… un voyage Paris-Sydney en soute.

D’autant plus que je me suis fait berner par un pseudo organisme qui se chargeait soi-disant de la constitution du dossier de micro-entrepreneur, et de notre inscription auprès du RSI (à l’époque). Celui-ci a vaguement fait les démarches, et je me suis retrouvé au point de départ délesté d’une centaine d’euros…

Fort heureusement, on apprend de ses erreurs. J’ai donc réalisé les démarches moi-même, et, après 3 allers-retours de dossier pour manque d’un document oh combien important; ma demande était enfin acceptée !

J’étais finalement entrepreneur. L’aventure pouvait commencer !

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Les Secrets de la création d'activité INDY GAMES